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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 11:31

 

surveillance.JPG

 

À la sortie fliquée des écoles
dans la détection des futurs criminels à la maternelle

au guichet clos des préfectures
dans les replis poisseux du drapeau

au fronton crasseux des gendarmeries
à chaque nouvelle bavure
dans les rues vidéosurveillées

sur les écrans sales de la propagande
dans les torchons populistes

aux armes dégainées des keufs

dans les cités abandonnées
sous les talonnettes du roitelet

dans la traque des fumeurs d'herbe
aux nuits grouillantes de fachos
dans l'écho brutal de l'indécence

dans la férocité bornée des CRS
sur le front bas des cow-boys de la BAC

dans l’œil vide des vigiles

sur la mousse rose des yeux crevés

dans les arrestations violentes
sur les radiateurs éraflés des commissariats

dans les cellules surpeuplées des prisons

dans les peines planchers

dans les suicides des taulards

dans la répression démente

dans la peine de mort camouflée
dans l'affaire de Tarnac
dans les fichiers de police illégaux

aux vues des lois ultra-sécuritaires

dans le contrôle des citoyens

dans les verrouillages biométriques

au regard des décrets liberticides

dans l'acharnement servile du parquet

sur les lèvres pincées de mépris

 

je lis son nom

 

dans le discours de Grenoble

dans le discours de Dakar

dans les histoires d'auvergnats

sur le moulin à paroles infamantes
sur chaque bouffée d'horreur
sur les bateaux de réfugiés naufragés
dans les centres de rétention

sur les squats détruits

dans la chasse aux sans-papiers

sur les grillages des estafettes
dans la haine pour les étrangers

dans les défenestrations clandestines

sur les murs de la honte
dans la jungle de Calais

dans la brutalité sadique des raccompagnements
sur les ailes des charters de Rroms

dans le racisme ordinaire

dans l’ostracisme assumée

 

je lis son nom

 

dans le démantèlement des services publics

sous l'absence totale d'humanité
dans l'injustice sociale

sur la solitude forcée des exclus
sur la santé fragilisée des précaires

dans la judiciarisation de la folie

dans le meurtre sanglant de l'espoir

dans le passage en force des réformes

sur le traité de Lisbonne

dans le népotisme institutionnalisé

dans la méritocratie

sous la valeur travail

dans le sauvetage de la finance

dans la mutualisation des dettes

dans la privatisation des bénéfices

dans la trahison faite art

dans la délation récompensée

dans la vengeance d'état

sur les journalistes virés

sur la presse cognée dans les manifs

sur les sueurs froides de l'angoisse
sous la pluie épaisse des coups

 

je lis son nom

 

 

dans l'utilisation des otages

dans le soutien des dictateurs

dans le bellicisme financier

au retour sans condition dans l'Otan

dans la gestion de la "crise" tunisienne

sous l'enfumage de Karachi

au grand marché de la mort

dans le regard vide des soldats

sur les civils bombardés

dans les frappes peu chirurgicales

sous les parachutages d'armes

dans les mitraillages aveugles

sur les sous-munitions

dans la surenchère des canons

sur le métal brûlant des fusils

sous la torture préventive

dans les exactions de l'armée

 

je lis son nom

 

au risque prégnant de totalitarisme

sur la crétinisation des esprits

dans l'abolition de l'intelligence

dans la professionnalisation des études

dans la privatisation de l'éducation

sous l'éradication de la culture

dans le flicage des nouveaux médias

dans la récupération de Jaurès et de Guy Mocquet

sous la criminalisation des solidarités

dans le souvenir des libertés perdues

sur l'inégalité revendiquée

dans la révocation de la fraternité

sur les frontières verrouillées

dans le protectionnisme exalté


je lis son nom

...

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 14:23

 

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C'est vrai, c'est une sale affaire ça n'est clair pour personne et on ne sait trop quoi faire pour réagir. Cette affaire affecte tout le monde mais certains sont un peu plus touchés sans doute d'avoir été en contact direct avec les protagonistes. Ça n'aurait pas dû avoir lieu mais on ne peut rien y faire, on a beau tout prévoir il y a toujours un imprévu qu'on n'avait pas envisagé. C'est le principe même d'un imprévu qui surgit sans prévenir. Et parfois on a beau avoir été prévenu et tout prévoir, il peut encore surgir un événement hautement improbable qu'on avait négligé de fait. Cette affaire empoisonne tout le monde mais nous apporte une leçon concernant l'étendu de nos failles dans tout ce qui relève du prédictif. Tout tend à prouver qu'on ne pouvait pas prévoir ce type d'imprévus. C'est ni pas d'bol ni pas d'pot ni un manque de cul c'est juste un manque de moyens.

Cette affaire souligne bien la dégradation des conditions du fait d'un manque de moyens systémique. Il est évident que si l'on avait mis tous les moyens nous n'aurions jamais eu à regretter cette affaire. Mais voilà les moyens qui nous sont alloués suffisent à peine à assurer le maintien dans une fourchette acceptable donc nous ne saurions aller au-delà du raisonnable. Et nous n'avons pas les moyens de perdre la raison simplement à cause de cette affaire. Ne perdons pas de vue que lorsque l'on aura résolu cette affaire nous n'aurons pas plus les moyens de faire face à une autre crise. À ce jour, nous traversons une période de crise provoquée par les multiples ramifications du dossier concernant cette affaire, mais nous ne pourrions plus traverser une autre crise par la suite si cette affaire n'était pas résolue avec le manque de moyens inhérent à cette crise.

Cette affaire est révélatrice à plus d'un titre des limites extrêmes du manque de moyens, elle nous prouve qu'on ne peut se permettre de manquer de moyens que dans une proportion très restreinte. Nous savons désormais que nous pouvons faire face à une crise avec un manque de moyens effectif mais limité. Le manque de moyens ne doit pas être disproportionné c'est ce que nous enseigne cette affaire. Il va donc falloir se retrousser les manches et serrer la ceinture pour diminuer l'augmentation du manque de moyens. Nous devons freiner l'accélération des disparitions de moyens suffisants pour ne manquer que dans des proportions raisonnables. Sur ce plan-là cette affaire nous éclaire. C'est pourtant une sombre affaire, le genre d'affaire auquel on préfère ne pas être mêlé.

Ça on peut dire que c'est une très sale affaire, surtout lorsqu'on l'examine dans les faits. Il est évident que de tels faits relèvent directement d'un complet dysfonctionnement des systèmes d'alerte insuffisamment préparés à ce type d'évènement improbable par manque de moyens. Si de tels faits venaient à se reproduire nous devrions rapidement en tirer les conclusions qui s'imposent. Nous allons devoir prendre des mesures draconiennes pour que de telles affaires ne puissent plus avoir lieu à cause d'un manque de moyens disproportionné. Nous devons nous atteler à nous donner les moyens de manquer au minimum.

Dans cette affaire, nombre de faits sont troublants et nous n'avons pas encore tout les tenants et aboutissants. Il faut bien reconnaître que dans l'ensemble nous ne comprenons absolument rien à cette affaire. Nul n'est encore parvenu à saisir vraiment à quoi nous avons à faire. C'est une drôle d'affaire. Lorsque cette affaire a débuté, personne n'y était préparé. Il faut comprendre que dans une certaine mesure nous n'avions jamais été confrontés à une semblable affaire. Forcément cela suscite toute une remise à plat de notre organisation méthodologique. Tout est dans la méthode et il est évident que nous n'avions pas la bonne pour faire face aux circonstances particulières dans lesquelles s'est déroulée cette affaire. C'est tout un pan des liens de cause à effet sur lequel nous ne pouvons plus prendre fait et cause. Sinon, selon les circonstances, nous pourrions nous retrouver confrontés à un tout autre type d'affaire qui provoquerait la même crise si nous n'avons pas anticipé que le manque de moyens risque de nous conduire fatalement à ne pas avoir la bonne méthode pour y faire face.

C'est une affaire infiniment complexe dont nous n'avons observé qu'une infime partie que nous ne comprenons pas. Il faut bien être conscient que c'est une affaire qui nous dépasse, qui va bien plus loin et qui remonte bien plus haut que ce que nous en savons. C'est une affaire qui pourrait bousculer beaucoup de monde et pas seulement là où on le pense. Les conséquences de cette affaire pourraient bouleverser tout ce que nous avons connu jusqu'à ce jour. Dans cette affaire il y aura un après dont nous ne pouvons pas évaluer la portée. Il est impossible d'estimer les multiples répercutions que risque de déclencher cette affaire. Nous ne saurions pas chiffrer le nombre de mis en cause dans cette redoutable affaire.

C'est une affaire qui risque de faire grand bruit. C'est une grosse affaire qu'il convient de ne pas ébruiter pour éviter la panique. Une affaire qu'il convient d'enterrer pour que jamais on ne l'exhume. Cette affaire doit être étouffée dans l'intérêt de tous. C'est une affaire qui risque de laisser trop de séquelles. Cette affaire pourrait s'avérer une catastrophe. Toute révélation sur cette affaire aurait des effets dévastateurs qu'on ne mesure pas par manque de moyens. C'est une bien triste affaire. Rien ne doit filtrer de cette affaire. Aucun commentaire ne devra être fait concernant cette affaire. Personne ne doit entendre parler de cette affaire. Cette affaire n'a pas eu lieu. De quoi taisions-nous ?

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 13:33

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Bon, allez allez, alors, ça y est, c'est r'parti c'est r'parti, on s'en reprend une couche ! V'la aut'chose ! V'la t'y pas qu'ça recommence ! Qui z'en rajoutent un étage! Qui nous r'passent les mêmes plats pourris ! Les mêmes vieilles gamelles moisies ! Comme si ç'avait pas déjà servi, y nous r'sortent leur rata maudit. Leurs sales petites tambouilles de derrière les partis ! Leurs p'tites phrases mielleuses offensives. Leur bien patelin à nous gratter entre les deux oreilles. La petite musique du vide et des paroles en l'air, attention c'est parti ! La glabougnasse imbouffable. Tout s'embourbe, tout s'embordille, c'est la grosse bouillasse. La grasse bourbasse. Tout dans l'esbroufe ! La gadoue qui glue. Du bon gros grumeau. D'l'annonce bien boueuse, des discours à la fange. D'la promesse de fond d'slip ! Comme si rien ne bouge. Ça barbote. Allez allez, on y va, on y court ! Ça cavale. Ça canalise, ça corrige, ça crapotille ! Mais oui mais oui ! Ça crépite d'absences d'idées. Ça s'enfonce de creux ! Ça nous r'fourgue des simulations d'euphorie à venir, d'la sucrerie collante,ça nous glutine de guimauve jusqu'à l’écœurement. Ça nous fait patauger dans les beaux sentiments et le dévouement. Le sens du sacrifice. Le travailler plus pour gagner trois croutons. Apparence et paillettes dans la gueule, grand numéro d'hypnose, dormez tous les gens ! Qu'importe la merde, la crise et le sang, allez voter Ducon, Duconnard ou Dugland mais voter d'dans ! Faites vot' devoir en bon mouton et fermez vot'gueule immédiatement ! Allez, c'est dit, c'est fait, on veut pas d'votre avis, z'êtes pas habilité ! Le seul droit c'est d'voter et pas coûter aux entreprises à l'Unedic à la sécu à la nation. 'crasez-vous et soyez gratuit, soyez bénévole et dévoué ! Attention n'oubliez pas : une fois l'abruti suprême élu plus question de protester, on vous a laissé choisir ! Mais si mais si ! On vous en remet une louche, une bonne grosse couche de république de copains et pistons, de coquins et fistons, putains et bif'tons, vilains et larrons ! D'façons ça fait tellement longtemps qu'on nous la met dans l'cul, y'a pas d'raison que ça s'passe autrement ! Travailleurs, travailleuses, on nous a coupé les couilles, on a p'us rien dans l'calbuth, on fait du gras comme les chapons ! La lutte des classes est terminée et ils ont largement gagné ! Ils vont nous populluer la tête. Nous populismiser la pensée. Ils vont faire simple, simplissime, simpliste, simplificateur. Bien bien réducteur. Bien minorant. Nous pédagogiter d'la réforme ! Ça va faire meeting gras, ça va faire großpattage, kollosale finesse en fanfare ! Ça va bien emboucaner la campagne ! Ça va suinter les petits arrangements et la compromission ! Ça va jouer de la fausse concession, organiser des sessions à la con, bien encadrer la réflexion, ça va à peine nous prendre pour des poires ou des pigeons ! Alors, 2012, année de la loose, plutôt que juste s'abstenir, boycottons !

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 17:55

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Des gens sont bons. Des gens sont bien. Des gens sont heureux. Des gens ont l'air insouciant. Des gens n'ont pas de soucis. Des gens ont l'air de bien vivre. Des gens sont contents comme ça. Des gens ont toujours un sourire. Des gens sourient en permanence. Des gens ont un tas de variété de sourire selon les circonstances. Des gens sont de tous les jours. Des gens sont du tout-venant. Des gens sont simples. Des gens ne se compliquent pas la vie. Des gens ne se posent pas de questions. Des gens ont l'air hors de notre temps. Des gens semblent ne rien voir de ce qui se passe alentour. Des gens traversent l'existence sans regarder autour. Des gens avancent les yeux grands fermés. Des gens ont des paupières aux oreilles. Des gens n'entendent rien. Des gens se passent d'entendement. Des gens préfèrent ne pas savoir. Des gens ne se questionnent pas. Des gens ne comprennent pas où est le problème. Des gens n'ont pas de problème. Des gens ne font pas de politique. Des gens ne se syndiquent pas. Des gens refusent d'être pris en otage. Des gens aiment l'ordre. Des gens savent faire preuve de bon sens. Des gens sont raisonnables. Des gens ont l'air d'honnêtes citoyens. Des gens ne se font pas remarquer. Des gens sont fort discrets. Des gens sont des tombes. Des gens sont à mourir d'ennuis. Des gens n'ont jamais d'ennuis. Des gens sont sans histoire. Des gens sont imperméables aux évènements. Des gens n'ont rien qui leur arrive. Des gens ne se mêlent de rien. Des gens ne mettent pas leur nez partout. Des gens ne sont pas intéressés. Des gens ne remettent rien en question. Des gens n'ont jamais à cesser de tergiverser. Des gens ne discutent pas. Des gens n'ont rien à dire. Des gens ne s'expriment pas. Des gens refusent de se prononcer. Des gens laissent la parole. Des gens cèdent leur place. Des gens ne veulent pas se mouiller. Des gens ne sont pas prêts de se jeter à l'eau. Des gens ne boivent jamais la tasse. Des gens n'aiment pas l'amer. Des gens se laissent porter par le courant. Des gens suivent le mouvement. Des gens ne vont pas à l'encontre du progrès. Des gens ne voudraient pas revenir à la bougie. Des gens se méfient des extrêmes. Des gens savent faire preuve de modération. Des gens n'abusent pas dangereusement. Des gens ne nuisent pas gravement à leur entourage. Des gens marchent dans les clous. Des gens découpent en suivant les pointillés. Des gens tirent trente centimètres de tissu propre. Des gens veulent introduire leur code à l'abri des regards. Des gens cochent la case correspondante. Des gens sont nuls si découverts. Des gens n'attendent pas la date limite. Des gens ne dépassent pas les limites. Des gens ne vont pas au-delà des limites établies. Des gens sont établis. Des gens sont attablés. Des gens ne parlent pas à table parce qu'ils mangent. Des gens ont à manger. Des gens ne manquent pas. Des gens n'ont jamais manqué. Des gens n'ont jamais manqué à l'appel. Des gens répondent toujours présent. Des gens sont juste là quand on a besoin d'eux. Des gens sont toujours là au bon moment. Des gens sont nés sous une bonne étoile. Des gens ne sont jamais là où on les attend. Des gens tombent bien. Des gens sont pile dans les temps. Des gens n'arrivent jamais en retard. Des gens sont à l'heure. Des gens sont précis. Des gens sont pointilleux. Des gens ne se préoccupent pas de vétilles. Des gens sont directs. Des gens parlent sérieusement. Des gens ne prennent pas les choses par dessus la jambe. Des gens ne prennent pas de précautions. Des gens ne se lavent pas les mains. Des gens ne mettent pas de gants. Des gens vont de l'avant. Des gens foncent droit au but. Des gens sont certains de leur bon droit. Des gens ne s’embarrassent pas de sentiments. Des gens ont l'embarras du choix. Des gens ont les moyens. Des gens sont moyens. Des gens sont inscrits dans la moyenne. Des gens s'inscrivent sur des listes. Des gens sont sur listing. Des gens sont comptabilisés. Des gens font partis du lot. Des gens sont de parti pris. Des gens sont obtus. Des gens ne se remettent pas en question. Des gens ne doutent pas un instant. Des gens pérorent. Des gens la ramènent. Des gens se prennent très au sérieux. Des gens sont convaincus du contraire. Des gens savent clairement à quoi s'en tenir. Des gens tiennent à faire savoir clairement. Des gens s'en tiennent à une ligne de conduite. Des gens sont droits dans leurs bottes. Des gens ne dévieront pas du cap qu'ils se sont fixés. Des gens gouvernent la barque. Des gens sont à la barre. Des gens tiennent le manche. Des gens conduisent la danse. Des gens mènent le bal. Des gens sont à la fête. Des gens se partagent le gâteau. Des gens se goinfrent. Des gens savent prendre leur part. Des gens sont à part. Des gens sont au dessus de tout ça. Des gens ne s'abaissent pas à ce type de considérations. Des gens ne s'encombrent pas les méninges. Des gens sont sans arrière pensée. Des gens sont peu enclins à penser. Des gens sont en déclin. Des gens ont d'étranges inclinations. Des gens sont sur la mauvaise pente. Des gens se comportent en vertu de leurs pulsions. Des gens sont dérangeants. Des gens sont dans le creux de la vague. Des gens sont en haut du panier. Des gens sont les gens sont des gens...

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 12:05

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On est mauvais. On est très mauvais. On est décidément très très mauvais. On est exécrable. On est excrétable. On est à chier. On est épouvantable. On est pathétique. On est clairement pitoyable. On est complètement minable. On est tout à fait déplorable. On est navrant. On est particulièrement lamentable. On est franchement effroyable. On est totalement irrécupérable. On est incurable. On est incorrigible. On est foncièrement risible. On est grotesque. On est absolument ridicule. On est définitivement nul. On est moins que rien. On est plus bas que tout. On est plus bas que terre. On est bassement terre à terre. On est balourd. On est pire que tout. On est affreux. On est horrible. On est horripilant. On est à s'arracher les cheveux. On est à s'mordre les gencives. On est à s'coller des baffes. On est tête-à-claques. On est tronche de cake. On est de vrais flancs. On est tarte. On est sérieusement tartignolle. On est croquignol. On est mal gaulé. On est mal foutu. On est monstrueux. On est difforme. On est débile. On est hautement stupide. On est stupéfiant. On est hallucinant. On est inconcevable. On est réellement incroyable. On est littéralement impensable. On est inenvisageable. On est dévisagé. On est regardé de travers. On est la gueule de travers. On est défiguré. On est sans figure. On est personne. On est inidentifiable. On est indéfinissable. On est incompréhensible. On est inexplicable. On est imaginaire. On est illusoire. On est invraisemblable. On est simplement impossible. On est sincèrement pénible. On est fichtrement ennuyeux. On est carrément chiant. On est foutrement emmerdant. On est tristement casse-couille. On est tellement borné. On est têtu. On est entêté. On est salement buté. On est abruti. On est brut de décoffrage. On est brutal. On est violent. On est dangereux. On est terriblement à risque. On est fatal. On est mortel. On est à crever. On est crevant. On est crevard. On est pété du bulbe. On est profondément siphonné. On est au fond de la cuvette. On est sacrément dans la merde. On est au bout du rouleau. On est en fin de course. On est dans l'impasse. On est dépassé. On est hors circuit. On est hors-jeu. On est sur la touche. On est remplacé. On est déplacé. On est saugrenu. On est grossier. On est mal dégrossi. On est grassement lourdingue. On est gras. On est égrillard. On est cru. On n'est pas bien cuit. On est bien con. On n'est pas équipé. On n'est pas capable. On n'est même pas cap'. On est manifestement incapable. On est dramatiquement inculte. On est un comble. On est aberrant. On est atterrant. On est terrifiant. On est à faire peur. On est à pleurer. On est attristant. On est affligeant. On est à flinguer. On est affolant. On est foldingue. On est givré. On est glaçant. On est angoissant. On est inquiétant. On est bigrement étrange. On est douteux. On est diablement énigmatique. On est bizarre. On est pas net. On est troublant. On est déroutant. On est déstabilisant. On est instable. On est incontrôlable. On est hors contrôle. On est out of control. On est off. On est has been. On est mort vivant. On est zombie. On est baisé. On est d'la baise. On l'a dans l'os. On l'a dans l'cul. On l'a bien à fond. On est bien enculé. On est bien niqué. On est perdant. On est paumé. On est raté. On est râpé. On est trappé. On est piégé. On est tombé dans le panneau. On est rentré dans le décor. On est planté dans le fossé. On est faussé. On est dans le faux. On est fautif. On est dans l'erreur. On est dans l'horreur. On est trompé. On est trahi. On est berné. On est enfumé. On est cramé. On est flambé. On est banané. On est au régime. On est amaigri. On est lessivé. On est sur une planche savonneuse. On est sur la mauvaise pente. On est dans la dernière descente. On est à la dernière cartouche. On est long à la détente. On est dur à la comprenette. On est sourdingue. On est aveugle. On est sombrement crétin. On est passablement obscur. On est pas très clair. On est louche. On est nettement suspect. On est formellement reconnu. On est fiché. On est tenu à l’œil. On est dans le collimateur. On est directement visé. On est ciblé. On est au centre de la cible. On est impossible à rater. On est impossible à éviter. On est inévitable. On est immanquablement présent. On est la main levé. On est le poing en l'air. On est le bras de la justice. On est injustifiable. On est arbitraire. On est impardonnable. On est maudit. On est sournoisement maléfique. On est malfaisant. On est infernal. On est méphitique. On est puant. On est éhontément pédant. On est péteux. On est piteux. On est petit. On est mesquin. On est rapace. On est rapiat. On est rapiécé. On est de bric et de broc. On est bien peu de chose. On est rien. On est zéro. On est mauvais...

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